Leçons de ténèbres SCHERZI MUSICALI

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Au cours du dix-huitième siècle, la semaine sainte voyait les théâtres garder porte close, et permettait souvent aux compositeurs de destiner à des chanteurs d’opéra des partitions à l’écriture vocale virtuose. Bien qu’il n’ait publié que trois des neuf lamentations prévues par la liturgie, Couperin a marqué l’histoire par un triptyque poignant qui ne manquera d’influencer d’autres compositeurs. Parmi eux, les bruxellois Joseph-Hector Fiocco et Charles-Joseph Van Helmont combinent l’inspiration insufflée par Couperin avec leur langage métissé d’influences italiennes. Avec un lyrisme des plus séduisants, la lumière de la voix de soprano contraste avec les couleurs profondes de la basse continue dont se détache souvent la plainte du violoncelle soliste.

 

François Couperin (1668-1733) 

Première & troisième leçons du Mercredi saint (1714) 

Joseph-Hector Fiocco (1703-1741)

Première leçon du Jeudi saint (1733) 

Troisième leçon du Vendredi saint (1733) 

Libera me Domine

Charles-Joseph Van Helmont (1715-1790)

Première leçon du Jeudi saint (1737) 

Troisième leçon du Vendredi saint (1756)

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Gwendoline Blondeel | soprano

Wei-Lian Huang | soprano

Nicolas Achten | baryton, théorbe 

Ronan Kernoa | basse de viole et violoncelle

Mathilde Wolfs | violoncelle et basse de violon

Beniamino Paganini | clavecin

Mathieu Valfré | orgue

François Dambois | théorbe

Scherzi Musicali

Nicolas Achten | direction

 

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