Canto General, un chef-d'oeuvre de Mikis Theodorakis & Pablo Naruda
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« CANTO GENERAL » : La saga de tous les peuples!
Un poignant « cri de l’humanité », un chant de l’espoir, de la mobilisation pour un monde juste et équitable;
une œuvre spectacle, née de la rencontre entre deux hommes, artistes passionnés, engagés de toutes leurs forces dans un même combat: celui pour la liberté,
pour l’amitié et le respect entre les hommes... Interprété par 80 choristes et un orchestre de 13 musiciens !
Présenter « Canto General » au 21e siècle, c’est faire découvrir la force intérieure de son lyrisme poétique sans en faire un propos alimentant un militantisme quelconque; Interpréter cette œuvre en lui donnant une étiquette porte-étendard révolutionnaire contribuerait à en minimiser la teneur intrinsèque et surtout intemporelle. Canto General est un chant de l’espoir, de la mobilisation pour un monde juste et équitable. Même si les années de dictatures interfèrent indéniablement sur l’écriture tant des textes que de la musique, aujourd’hui nous en percevons toujours l’énergie vitale nourrie à la force collective, à la mobilisation des volontés positives, au questionnement de la force intérieure individuelle, au constat d’invincibilité de l’homme sur les mécanismes de dictature.
A propos des artistes...
Mikis Theodorakis: musicien grec (1925 - 2021) chantre et figure phare de la lutte contre les dictatures. Membre de la Résistance grecque pendant l’occupation nazie, il fut emprisonné et torturé par des agents du gouvernement au cours de la guerre civile en Grèce (1946-1949) en raison de son engagement dans le Parti Communiste grec. Il tint un rôle de porte-parole de l'opposition à la dictature des Colonels de 1967 à 1974, ce qui lui valut d’être arrêté puis exilé. Il milita à gauche, jusqu'à la fin des années 1980 mais resta très actif dans la défense des droits citoyens jusqu’à la fin de sa vie.
Pablo Neruda: poète chilien (1904 - 1973), écrivain, diplomate, penseur et homme politique. Son parcours est très semblable à celui de Mikis Theodorakis avec lequel il était devenu très ami.
Victime du régime « autoritaire » du président Gonzales Videla, ami de Salvator Allende président démocratiquement élu puis renversé par le général Pinochet soutenu par la CIA, la cause de sa mort en 1973 officiellement d’un cancer est fortement controversée, en lien avec son engagement politique et les événements contemporains.