Pour écrire un conte, il faut un décor : une masure, une forêt bien dense, de la neige ; des personnages dans la masure : un homme et une femme. Il est bûcheron, elle n’a pas d’enfant. Voilà, le décor est planté. Ah non, pas tout à fait, il faut un élément porteur de malheur qui va démarrer le conte. Ici c’est un train à travers la forêt. Un train de marchandises. Un jour, comme par miracle, une petite marchandise va tomber du train… et la pauvre bûcheronne va la ramasser. Mais pour tout cadeau du ciel, il y a un prix à payer, surtout en ces temps où sévissait autour de ce grand bois touffu, la guerre mondiale.