Come from Away

Les dates

Information

DE IRENE SANKOFF et DAVID HEIN

Mise en scène: Anne Mie Gils et Jack Cooper
Avec: Margaux Maillet, Terja Diava, Aaricia Dubois, Virginie Perrier, Jolijn Antonissen, Marion Preite, Damien Locqueneux, Loaï Rahman, Janis Palu, Arnaud Masclet, …

Le 11 septembre, le monde s’est arrêté.
Le 12 septembre, leur histoire nous a redonné foi en la vie.

«Come From Away» vous transporte au cœur de la magnifique histoire vraie de 7.000 passagers de 38 avions de ligne qui ont atterri d'urgence le 11 septembre 2001 dans la petite ville de Gander à Terre-Neuve dont les habitants vont tout mettre en œuvre pour accueillir au mieux ces femmes et ces hommes venus des cinq continents.
Au milieu des cultures qui s’entrechoquent et de la panique ambiante, l’inquiétude laisse place à la confiance, la musique s’élève dans la nuit et la gratitude se transforme en une amitié qui durera toute la vie.
«Come from Away» montre ce petit monde temporaire où tout le monde est forcé, par des événements bouleversants survenus à des centaines de kilomètres de là, de se réunir et de construire une communauté basée sur des principes de générosité et de bienveillance.

Le matin du 11 septembre 2001, les habitants de Gander (Terre-Neuve) apprennent que des attentats terroristes ont eu lieu à New York. Les attaques entraînent la fermeture de l’espace aérien américain, détournant 38 avions internationaux vers l’aéroport de Gander. Le nombre de passagers à bord de ces avions double la population de la petite ville qui n’est pas équipée pour faire face à l’afflux de voyageurs bloqués. Malgré tout, les habitants de Gander se préparent à loger, nourrir, vêtir et réconforter les quelque 7 000 passagers mais aussi les 19 animaux des soutes à bagages.
Dans un premier temps, les équipages et les passagers ne peuvent quitter les avions. Ils n’ont que des informations confuses et contradictoires sur ce qui s’est passé à New York. Une fois autorisés à descendre des avions et transférés dans des abris d’urgence à proximité, ils sont horrifiés par les images rediffusées en boucle à la télévision. Certains tentent désespérément de contacter leurs familles – nous sommes avant l’ère des GSM. Les habitants de Gander et des villes environnantes ouvrent leurs maisons aux «gens de l’avion», sans égard à la race, à la nationalité ou à l’orientation sexuelle de leurs invités. Ils travaillent toute la nuit pour les aider de toutes les manières possibles. Les voyageurs et les équipages sont d’abord décontenancés par la gentillesse peu commune de leurs hôtes, mais ils baissent lentement leur garde et commencent à se lier avec les citadins et entre eux. Par exemple, deux femmes, Beulah (de Gander) et Hanno (de New York), se lient d’amitié sur le fait que leurs deux fils sont pompiers. Mais le fils de Hanno est toujours porté disparu après les attaques. Un lieu de culte, rassemblant toutes les religions est ouvert. Des rencontres amoureuses ont lieu – mariage s’ensuivra – et d’autres couples se disloquent car leurs relations paraissent tellement artificielles en ces moments de vérité. Beverly Bass, la première femme pilote chez America Airlines, confesse sa peur que disparaisse la passion de sa vie: voler.
Quelques jours plus tard, l’espace aérien réouvre et chacun peut rentrer chez soi. Les passagers n’oublierons jamais la gentillesse et la générosité dont les habitants de Gander ont fait preuve à leur égard. Les habitants de Gander reviennent à la vie normale, mais ressentent à quel point leur ville semble vide et à quel point le monde semble différent.
Dix ans plus tard, l’équipage et les passagers se réunissent à Gander, cette fois par choix, pour célébrer les amitiés de longue date et les liens solides qu’ils ont tissés malgré les attaques terroristes. Comme le confesse le maire de Gander: «Ce soir, nous rendons hommage à ce qui a été perdu, mais nous commémorons aussi ce que nous avons trouvé.»

UNE CO-PRODUCTION De BULLES PRODUCTIN, DE COOPER PRODUCTION et de la COMEDIE DE BRUXELLES. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.

« Il faut moins de 10 secondes pour être pris par son étreinte généreuse.
Et pendant les 100 minutes suivantes, vous allez rire, taper du pied, essuyer vos larmes, vous sentir bien dans notre humanité – quel sentiment rare et bienvenu de nos jours. Irrésistible et inspirant. C’est un musical qui fait tout ce qu’il faut. J’étais debout et j’applaudissais toujours dans le train pour rentrer chez moi.
» (Dominic Maxwell - The Times)

Théâtre