4211 KM

Les dates

  • Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles
    Le Théâtre de Poche
    1000 Bruxelles
    Bruxelles

Information

ACCUEIL INTERNATIONAL


4211 KM

Ecriture et mise en scène Aïla Navidi


du 1er au 19 octobre

Avec June Assal, Sylvain Begert, Benjamin Brenière/Damien Sobieraff (en alternance), Florian Chauvet, Alexandra Moussaï et Aïla Navidi (en Alternance), Olivia Pavlou-Graham

Scénographie Caroline Frachet. Création lumières Gaspard Gauthier. Création sonore Erwann Kerroch. Chorégraphie Alfonso Baron. Administration Antoine Vielhescaze.


Une production de la Compagnie Nouveau Jour, avec le soutien de SACD, MC 93, Théâtre du Rond-Point, Ligue de l'enseignement. Remerciements Théâtre 13, Théâtre de Belleville, Centre Culturel Pouya (Soutiens et coproductions poche.be).


4211 km est Lauréate du fond Sacd, Prix du Jury professionnel, Prix du Public, Prix du Jury Jeune, du concours des compagnies du Festival d’Anjou 2023 et Prix du public et Mention spéciale du prix Théâtre 13 - 2022.


« Quand nous sommes partis d’Iran, nous pensions que ce serait pour quelques semaines, ça fait bientôt 50 ans ». Mon père m’a dit ces mots récemment. Ça résume bien notre histoire. (Aïla Navidi)

4211 kilomètres c’est la distance qui sépare Téhéran de Paris - où Mina, Fereydoun, et leur fille Yalda, s’installent en 1979. Ils fuient les persécutions du nouvel état islamique d’Iran et de son guide suprême l’ayatollah Khomeiny. 4211 kilomètres, c’est également la distance qui sépare deux mondes : celui des déracinés et du lien indéfectible qu’ils entretiennent avec le pays d’origine ; et de notre bonne vieille société occidentale qui peine à leur faire une place.

Yalda n’a jamais vécu en Iran, « pourtant j’avais l’impression d’y vivre dès que j’ouvrais les portes de notre appartement, ce lieu où l’on ne parlait que le Farsi et l’Azéri, où l’on mangeait, vivait et respirait à l’Iranienne. » Elle vit dans ce monde binaire dans lequel on doit être iranien ou français - pas les deux -, où l’accent de ses parents lui fiche la honte, où elle a le devoir de réussir et d’être exemplaire.

De manière singulière, 4211 km offre à rencontrer cette large famille d’exilés qui se retrouvent, se protègent, s’aiment et se fêtent. Qui y croient dur comme fer. Et donnent, à la manière d’un Ken Loach, l’espoir de futurs possibles.

4211 km témoigne du combat mené par les Iranien.ne.s pour leur liberté. Que ce soit hier ou aujourd’hui. Nous pensons qu’on en sort meilleur. Plus tendre. Avec le cœur plus gros et propre à rejoindre des élans de solidarité.


Théâtre