L'amour, la mort, les fringues

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Au travers de l’inventaire de leur garde-robe, 5 femmes évoquent leur passé, leurs rendez-vous manqués et ceux qui ont changé leur existence, les joies et les révoltes de l’enfance, les fous rires, les déceptions, les drames, la maladie, les deuils, les fêtes et les espoirs aussi…

Sans féminisme ni militantisme, sous la légèreté apparente d’une comédie, cette pièce est l’occasion de réfléchir à la condition de la femme en levant un coin du voile posé sur les non-dits, les principes édictés par « les bonnes manières », par la culture, par l’éducation et la société.

Les filles des Anges Hantés sont comédiennes, metteuse en scène ou administratrices, mais ce sont avant tout des mères, des amoureuses, des artistes, des architectes, des travailleuses sociales, des enseignantes, des femmes passionnées capables de vivre 10 vies à la fois et d’en raconter 1000 autres ! Leurs histoires à une ou plusieurs voix disent, décrivent, libèrent, désinhibent, expliquent, dénoncent, sauvent, rassurent,… tandis que la scénographie évolutive portée par un dessinateur à la créativité débridée offre aux récits une imagerie fantaisiste et légère comme une robe en papier.

Rires et émotions garantis dans cet hommage universel à la Femme qui, au fil des premières représentations, a également touché le coeur des hommes.